Sur les chemins de saint Philibert

De Noirmoutier à Tournus

De Noirmoutier à Tournus, en une longue errance de 40 ans, les moines de saint Philibert transportent les reliques de leur saint patron.

Jumièges, première fondation de Philibert vers 655, conserve les ruines grandioses de son église du XIIe siècle.

Le puissant massif occidental de façade à deux tours s’est conservé presque intact.

Philibert quitte Jumièges pour l’île d’Héro, qui deviendra Noirmoutier. Il y meurt en 685.

Il est enterré dans la crypte de  l’église érigée au XIIe siècle sur l’emplacement de l’église primitive.

En proie aux raids dévastateurs des Normands, les moines s’installent sur le continent, à Déas, l’actuel Saint-Philbert-de-Grand-Lieu.

La crypte de l’église de Saint-Philbert conserve le sarcophage qui avait contenu le corps du saint.

Transférant les reliques dans un sac de cuir, les moines poursuivent leur exode jusqu’à Cunault.

Un chapiteau évoque le souvenir de la longue marche des moines.

Un autre chapiteau rend hommage à la sainteté de leur abbé plus puissant que les forces du mal.

Au cours du transfert, les miracles se multiplient. Au milieu d’une grande foule de peuple, la procession arrive à Messais.

L’Auvergne offre un nouveau refuge aux moines errants à Saint-Pourçain-sur-Sioule.

En 875, s’achève à Tournus la longue marche des moines qui prennent possession du monastère de Saint-Valérien.

Veillant au sommet du clocher, saint Philibert a su préserver des aléas de l’histoire l’un des monuments insignes de l’époque romane.

Télécharger le diaporama (format PDF) illustrant les étapes des pérégrinations des reliques de saint Philibert entre Noirmoutiers et Tournus.

Crédits photographiques :

  • M. Bœuf
  • C. Chanay
  • Abbé Popelin
  • M. Queysanne
  • A. Regond
  • A. Renaudin